Spam en 2008 : + 400% et des internautes toujours aussi naïfs

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La crise ne touche pas tout le monde : l'activité des spammeurs a cru de 400 % en 2008, selon Secuserve, éditeur de filtres anti-spam.

En moyenne, les internautes reçoit 5 spams chaque semaine. Et manifestement, ils ne s'en méfient pas assez.

Pour rappel, le phishing est une technique qui vise à se faire passer pour une banque, une loterie ou un site de e-commerce, afin de récupérer des données confidentielles. (Adresse, mot de passe, données personnelles...)

25 % des internautes estiment que ces messages sont honnêtes.
L'augmentation croissante du nombre de spammeurs vient certainement de là.

Le spam est encore très souvent associé à de la simple publicité sauvage, pour faire la promo de produits plus ou moins légaux. Mais pour 25 % des internautes, il n'est pas dangereux. Ou du moins, il est assimilé aux nombreux prospectus qui s'accumulent dans votre boite aux lettres physique, juste énervant mais pas dangereux.

Hors, le piratage de données personnelles, qui pourront être utilisées ou revendues plusieurs fois au marché noir, est bien plus dangereux que la simple pub non sollicitée. Les bases d'adresses pourries circulant et étant copiées plusieurs fois, cela fait mathématiquement augmenter le volume global de spam envoyé.

Parfois, cela va jusqu'à récupérer les données bancaires, pour que le spammeur fasse des virement vers son compte depuis le compte bancaire piraté... Heureusement que la plupart des banques sécurisent l'ajout de nouveau destinataire pour les virements.

Pour sécuriser les échanges par emails, les logiciels de messagerie et les navigateurs sont évidemment de plus en plus perfectionnés. Le filtrage de contenu, le paramétrage des serveurs d'envoi, les filtres de réputation, sont pris en compte dans la qualité de livraison.



La punition générale

Il devient donc de plus en plus compliqué de livrer correctement (inbox) des messages
. La boite de réception est un peu le Saint Graal moderne, après lequel tout le monde court. Donc tout le monde en souffre, y compris les e-commerçants qui font très bien leur boulot. Les webmails de type hotmail ou yahoo ont développé des programmes de certification, dont j'ai parlé précédemment, pour augmenter les chances de livrer les messages à bon port.

Pour compenser, les spammeurs rivalisent d'ingéniosité et de créativité en concevant des spams de plus en plus intrusifs et dangereux.

Toutefois, rien n'empêchera un internaute d'ouvrir un email de loterie inconnue et de compléter un profil pour tenter sa chance, ou de donner son mot de passe à un faux service client qui prétend l'avoir perdu.

Si ce n'est le bon sens...


Contre les idées reçues sur l'argent de Facebook

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Je me souviens encore de la vague de réactions qu'a suscité le rachat de 1% de Facebook par Microsoft. Cela ressemble un peu à la cash machine parfaite et la fortune, pour un homme, gagnée en très peu de temps.

240 millions de dollars offerts par Microsoft pour 1,6 % des parts, et un autre levée auprès de Li Ka Shing.
Au total : près de 500 millions de dollars en argent frais.

Rendez vous compte : un site dont le contenu est auto-produit par les internautes, donc en 2.0, un business model calé sur la pub avec une croissance exponentielle : le ciel est bleu pour le décollage vers le paradis parfait. Cela ressemble un peu à mon précédent billet sur les mythes et réalités du e-commerce.

Tous les patrons de sites bases exclusivement sur la publicité connaissent les coûts de fonctionnement liés à ce type de structure.
Mais pour tous les autres et le commun des mortels, les budgets demandés par
Facebook pour son bon fonctionnement sont tout simplement imperceptibles.

Le deuxième effet Kiss-cool : la grosse claque des factures.

Facebook consomme de l'électricité... Un million de dollars par mois de facture d'électricité pour la maintenance des infrastructures. Et eux ne peuvent pas réduire leur facture en se servant d'ampoules basse consommation. Ce premier chiffre donne le tournis.

Pensez donc, 100 millions d'utilisateurs et près de 300.000 photos ajoutées chaque seconde... Il en faut, de la bande passante et de la capacité de stockage... Et côté facture, cela monte à plus de 500.000 dollars par mois encore une fois.

Rajoutez à cela environ 700 personnes pour maintenir le tout et assurer le bon fonctionnement, et vous obtenez un budget démentiel de près de ... 20 millions de dollars par mois.


Le chat qui se mort la queue.

Le principal écueil rencontré par les sites dont les revenus sont exclusivement sur la publicité se tient en ces termes : Générer une audience monétisable et maîtriser les coûts de développement.

Aux US, on a une expression pour cela : "Get Eyeballs". Le fait de gagner une audience est normalement synonyme de gagner du cash via la pub. Mais là, les choses se corsent.

Pour le cas de Facebook, les revenus affluent car les publicités sont de plus en plus présentes, mais en aucun cas ils ne peuvent suivre l'évolution des coûts de fonctionnement qui doublent chaque année car l'audience double elle aussi.

En France les prix augmentent sans cesse, mais pas les salaires, idem pour Facebook. Et l'écart ne cesse de se creuser.

A moins de transformer Facebook en panneau publicitaire géant clignotant dans tous les sens, la publicité ne sera pas le modèle viable pour rentabiliser l'ensemble. Tout le monde en était conscient dès le départ, mais le come-back à la réalité se fait particulièrement violent et rapide.

Autre point : Si la publicité est viable sur le web, c'est qu'elle déclenche des achats, et que ceux-ci sont mesurables en temps réel. Une frange de la population, dans certains pays, utilise copieusement le site mais ne se situe pas dans la cible des annonceurs, ou ont un pouvoir d'achat trop faible pour être intéressants. (Amérique Latine, certains pays de l'Est...)

Mais ces internautes coûtent tout autant à Facebook qu'un Londonien, CSP+ et cyber-acheteur en ligne...


Calculs simples :
Coûts de fonctionnements annuels de
Facebook : 300 millions de dollars
Revenus récurrents (publicité) : 250 millions de dollars

Oups, il y a un trou. Mais Facebook possède encore un max de cash, pas vrai ?
Sur les 500 millions de dollars levés, il en a déjà brûlé la moitié.

L'année prochaine, le marché publicitaire sera plus tendu pour cause de crise financière et les investissements marketing peuvent se contracter un peu. En revanche, l'audience de Facebook continuera à se développer, et les coûts feront de même. D'autant plus que les nouvelles applications sont très gourmandes en ressources : vidéos, applications mobiles, etc.


Need some Cash ?

Pour ne pas se retrouver dans le rouge, Facebook va devoir trouver des solutions.
Plusieurs pistes ont été évoquées :

- Introduction en bourse :
Le titre pourrait avoir une côte intéressante, mais la période financière n'est pas vraiment propice. A terme, cela pourrait être une situation salutaire mais temporaire, un peu comme si
Facebook vendait ses meubles pour générer du cash.

A défaut, le site multiplie les levées de fonds, histoire d'assurer son bon fonctionnement sans perdre son indépendance. Si le site devenait lent ou plantait régulièrement, l'audience serait beaucoup moins disponible et la poule aux oeufs or ne pondrait plus.

- Rendre le site payant.
Grosse levée de boucliers en perspective. Viadeo a réussi son pari en devenant payant car plupart des internautes utilisant fortement le système sont passés à la version payante. Mais pour Facebook, c'est une autre histoire.

Le principe évoqué par le directeur financier :
- Moins de 200 amis : c'est gratuit
- Plus de 200 amis : 5 dollars par mois pour un accès sans limites.

Les conjectures:
Si 10 % des utilisateurs payent : c'est un joli pactole de 600 millions de dollars par an.
Si 5% des internautes payent : les frais de structure sont assurés (300 millions de dollars / an)

De plus, si Facebook continue sa croissance, l'audience payante serait elle aussi logiquement en augmentation et permettrait au site de perdurer.

De quoi garder tous ses amis. Ne dit-on pas que quand on aime, on ne compte pas ?


Facebook monte en puissance sur le networking pro

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Depuis deux ans maintenant que j'aide les marketeurs à fidéliser leur base de données et à augmenter l'impact de leurs campagnes d'emailing, je me rends chaque jour compte de l'importance de partager son réseau et de savoir aller au delà de mon métier principal.

D'autant plus que le web en France est un tout petit monde.

Parmi mes contacts, des agences, des annonceurs, des freelance, des entrepreneurs du net qui sont toujours à la recherche de projets et d'opportunités.
Beaucoup utilisent essentiellement LinkedIn ou viadeo pour gérer leur réseau, gagner en visibilité et pour trouver de nouvelles opportunités.


Mais Facebook a gagné ses lettres de noblesse en devenant un outil professionnel
à part entière, au même titre que Linkedin ou Viadeo, alors que ce n'était pas sa vocation première.
Plus intuitif, plus direct et un peu moins austère, facebook devient un outil incontournable pour le marketing internet.

La constitution de groupes, la possibilité pour une marque de s'afficher pour y voir ses fans affluer, et ainsi moderniser son image sont autant de pistes à creuser pour y être plus visible... Tapez "Nutella" dans le moteur de recherche Facebook, vous serez surpris...

Certes la frontière entre contacts personnels et professionnels est beaucoup plus mince, mais les groupes de profils d'amis permettent de correctement gérer cette différence.


Partageons nos contacts pour de nouvelles opportunités

J'invite donc tous les lecteurs de ce blog, qui utilisent Facebook, Linkedin ou encore viadeo pour le business, à entrer en contact avec moi. Ainsi que tous ceux qui sont déjà en relation avec moi via un des réseaux précités.

Le web est une formidable aventure faite d'échanges et de rencontres, alors autant mettre un peu d'humain dans tout ce virtuel.

Au plaisir donc de vous rencontrer lors d'un évènement autour du web, comme la dernière soirée de lancement du petit livre rouge de l'EBG. (Dont vous trouverez quelques photos ici sur une Galerie Flickr). Décidément, leurs cocktails sont sympas...

Les jolis petits boutons Facebook, linkedin ou Viadeo sont directement situés dans le menu de gauche de ce blog.

A vous de cliquer sur Facebook (et les autres) so let's keep in touch...

;o)


L'importance du taux de réactivité en emailing

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Comment juger de la performance d'une campagne d'emails ?

Des emails, s'ouvrent, sont cliqués, déclenchent des ventes en ligne, mais comment analyser finement la performance des campagnes d'emails ?

C'est un peu la question piège car bien malin qui pourra répondre.

Les indicateurs sont de trois ordres :
- Le taux d'ouverture (sur 100 emails reçus, combien sont ouverts)
- Le taux de clic (sur 100 emails reçus, combien sont ouverts puis cliqués)
- Le taux de réactivité (sur 100 emails ouverts, combien sont cliqués. Cliqueurs divisés par les ouvreurs)

Le taux de réactivité est très important et souvent méconnu. Les deux sacro-saints taux d'ouverture et taux de clics trustent trop souvent la scène.


En quoi le taux de réactivité est il important ?

Si les ouvertures sont fortes, alors il y a des chances que les clics le soient aussi.
Si les ouvertures sont peu nombreuses, les clics chuteront aussi. Jusque là, tout est clair.

En revanche, si peu de gens ouvrent mais qu'il cliquent presque tous, c'est que votre message est très impactant et qu'il a retenu l'attention de tout le monde. C'est le taux de réactivité. L'empressement de votre cible à cliquer sur le message...

Une bonne réactivité est le signe que votre cible est à votre écoute et que les efforts doivent être accentués.

La preuve par l'exemple sur une campagne qui paraît très performante:
Je précise que ce sont des analyses symboliques et non tirées d'une campagne existante.


Première campagne un lundi :

Ouverture : 50% : ma cible semble intéressée, ouais !
Clic : 15 % : le message est fortement cliqué, super !
Donc réactivité : 30%, ce qui semble satisfaisant...

Deuxième campagne un mercredi :

Ouverture : 30% : ma cible semble beaucoup moins intéressée, j'ai envie de bouder le mercredi.
Clic : 12% : là aussi les clics chutent, peut on se dire, ce qui semble logique et renforce ma conviction.
Réactivité : 40% : ma cible est en fait beaucoup plus à l'écoute de mon message ! oh surprise !


Conclusion : ma cible est plus à l'écoute de mon message le mercredi que le lundi (taux de réactivité). En revanche, le taux d'ouverture a chuté.

Que faire ? Le travail à fournir sera donc de faire en sorte de booster le taux d'ouverture. Ce qui revient à ne pas modifier le message mais les paramètres qui permettront de mieux ouvrir (Nom d'expéditeur, objet du message, personnalisation de l'objet, heure d'envoi.)

A l'inverse, si le taux de réactivité est inférieur à 20% , c'est que votre campagne génère des ouvertures mais peu de clics. Les leviers à utiliser sont alors différents. (Personnalisation sur les critères déclaratifs ou comportementaux, Splits-tests sur des mises en pages ou contenus différents, tests avec différentes variables...)

Il faut évidemment prendre en compte le maximum d'éléments pour juger de la performance d'une campagne d'emailing. En revanche, nous avons vu qu'il est impératif de savoir sur quels leviers il est possible d'agir pour augmenter la performance d'une campagne en fonction des différents indicateurs...

Tenez en compte pour vos prochaines campagnes !




Mythes et réalités du e-commerce

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Combien d'entre vous ont déjà eu en tête l'idée de lancer un site internet et d'en vivre ? Beaucoup ! Je dirais même trop. Tous les entrepreneurs du web qui se sont lancés dans l'aventure le savent...

De nombreux dangers guettent les e-commercants en herbe, et même si on ne leur coupe pas la tête dans des gerbes d'éclairs, ca se passe un peu comme dans Highlander, "à la fin, un seul survivra".


La vente online ne s'improvise pas. Il existe certaines règles, pour créer un site internet, pour en faire son entreprise, son bébé, son projet, cela suppose.

- Du temps, beaucoup de temps
- Des investissements. (Le référencement payant via Google est quasi-incontournable pour se développer rapidement, et cela se transforme vite en facture de 4 à 5 chiffres tous les mois...)
- Des compétences (Management, gestion, marketing, logistique, outils internet.)
- Un business model solide.

Comme le disent les business angels :
- Soyez toujours très pessimistes dans vos prévisions de ventes ou de résultats. (Divisez par deux les prévisions de vente)
- Triplez les investissements nécéssaires et les frais de fonctionnement récurrents (Êtes vous toujours rentable ?)
- Prévoyez au moins le double, voire le triple, du temps nécéssaire pour atteindre vos objectifs.

Si le business model résiste à ce traitement de choc, qui devient vite la réalité, alors le projet est réel et viable. Si ce n'est pas le cas, cela veut dire que l'aventure sera certainement très belle, mais que les risques sont importants et que tout se paye en temps et en énergie. (Et aussi en euros)

Pour illustrer ces propos, une image vaut mille mots. Alors profitez et ammusez vous bien !
Merci à Stéphan Nadelman qui m'a fourni l'URL de ce slide... ;o)

Mythes et realites du e-commerce

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L'actu en patates !

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En ce moment, l'actualité traite de crises, d'objectifs qui ne seront pas atteints pour presque tous les pans de l'économie. Rien de très réjouissant, sauf en ce mercredi 29 octobre, où la bourse prend 6% après avoir perdu autant les deux derniers jours.

La crise et l'actualité morose, ça peut être fun, non ?
Il existe un blog qui vous permettra de voir l'actualité d'un oeil objectif, mais toujours impertinent.

Chaque semaine, c'est un plaisir de se rendre sur http://vidberg.blog.lemonde.frvidberg.blog.lemonde.fr pour y découvrir l'actualité en se marrant franchement. Personnellement, j'adore !

Le blog de l'auteur, Martin Vidberg, est disponible à cet adresse : http://martinvidberg.commartinvidberg.com/blog. Vous y trouverez toutes les planches sur lesquelles il travaille en ce moment.



La crise financière patatisée
:


grand_huit_blog





La haute définition et le plan anti-piratage sur internet patatisés :




haute_def_blog


Après tout, il faut toujours garder le moral et aller de l'avant même quand les temps sont durs. Alors autant le faire avec un peu de fun ;o)


La FNAC fait façe à la crise en mode 2.0

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logo_FNAC


Inventer le vendeur virtuel idéal.
C'est avec cette idée que la FNAC a présenté ce matin en conférence de presse (merci BFM) toute une série de nouveautés visant à rendre le site web du groupe plus performant. Les intervenants
étaient Christophe Cuvillier, PDG du groupe, Fabien Sfez, Directeur général et Xavier Flamand, Directeur général de Fnac.com.

Pour tous ceux qui vendent en ligne et avec des magasins, sachez que le CA généré par fnac.com, lancé il y a presque 10 ans, équivaut au CA réalisé par huit magasins.

En temps de crise, il faut être réactif, et savoir tirer parti de ses ressources.


La FNAC change de ton avec sa branche musique

L'industrie de la musique est en crise, tout le monde en est conscient, et du coup les vendeurs du rayon "Musique" vont être formés à un autre univers culturel en plein boom, lui : les Jeux Vidéos.
La FNAC a décidé de mettre les bouchées double sur le filon du jeu vidéo et a acquis
Splitgames Network, qui compterait près de 300 000 membres, pour créer une communauté. Un autre phénomène que la FNAC entend bien exploiter.

Toujours sur le sujet de la musique,
le service FnacmusicFnacmusic est désormais directement accessible via Fnac.com, et permet d’écouter des morceaux, d’acheter le CD, de télécharger un album à partir de sa fiche. Le taux de conversion devrait logiquement s'améliorer.


L'univers du conseil est aussi mis à l'honneur dans cette nouvelle organisation :

- Accès à des vendeurs par téléphone, formés par catégories de produits
- Consultation des avis des vendeurs magasins directement sur le site internet
- Aide au choix en ligne en fonction de différents critères (Budget, fonctionnalités souhaitées, emplacement ou compatibilité avec d'autres produits...)
- Le
« coup de cœur des vendeurs » sera précisé sur le site internet, ce qui est toujours un exercice délicat. La frontière est souvent mince entre un réel avantage produit et une incitation commerciale dirigée.
-
Le moteur de recherche se veut aussi plus pertinent en prenant en compte plus de critères qu'auparavant afin d'affiner les résultats.
- Les produits à faible valeur ajoutée (baladeurs MP3...) sont désormais en libre utilisation par les visiteurs. Je reviendrai d'ailleurs sur ce point en détail dans mon analyse perso....


Enfin, fidélisation oblige, la FNAC lance MyFnac !


Le principe de MyFnac : renseigner ses centres d'intérêts pour avoir automatiquement des offres produits et services personnalisés.
MyFnac garde en mémoire l’historique des achats et personnalise les offres en fonction du profil client.
Le but est donc non seulement de qualifier au maximum le profil des internautes avec des critères déclaratifs sur ses intentions d'achat mais aussi de maximiser le taux de transformation. (Fréquence d'achat et panier moyen).


Mon avis :

FNAC.COM fait un bon vieux "Back to basics" avec cette nouvelle organisation, en revenant au conseil personnalisé et en insistant sur la valeur ajoutée de son personnel. Sachant que les produits high-tech sont des produits à faible marge, et que ce secteur est très fortement concurrentiel, la FNAC devait se doter d'un outil différenciant. C'est chose faite.

La libre manipulation de certains produits... J'insiste un peu sur ce point, mais il est vrai que lorsque j'ai acheté mon dernier appareil photo reflex, il a fallu insister auprès du vendeur de la FNAC, qui sort un à un les articles sous vitrine protégée, ce qui rend très difficile les comparatifs en "live".
Chez Plantet Saturn, j'ai été ravi de manipuler des reflex en libre service et le vendeur était un photographe très compétent puisque semi-professionnelsemi-professionnel et auteur d'un blog sur la photo. Surprenant quand on connaît leur positionnement "Radin Malin". J'ai finalement acheté à la Fnac mon appareil pour une question de garantie (et offre adhérent), mais les internautes font souvent l'inverse. (Visite en magasin pour les conseils, achat en ligne pour les prix)


Fnac.com se rapproche donc de ses utilisateurs, s'intéresse à ses critères et intentions d'achat, aux critères de ceux-ci, et aux centres d'intérêts des internautes. Rendez vous dans quelques mois pour mesurer l'impact sur les ventes en ligne et faire un ...comparatif. ;o)





La fidélité client versus Big Brother marketing

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Microscope

Tout le monde le sait, vous êtes épié, scruté, et le moindre de vos gestes sur un site internet va être entré dans une base de données qui vous identifiera, vous segmentera et vous étiquettera.

Les consommateurs vont-ils céder à la paranoïa et tous partir élever des chèvres dans le Larzac, loin de la société de consommation ?

Pas si sûr.


En effet, les internautes sont 82,1% à déplorer le manque de transparence quant à l'utilisation des données récoltées les concernant. Ca, c'est le premier effet Kiss-cool.


Le top 3 des avantages-clients demandés par les internautes :
- Chèque fidélité : -4% (Tiens, ca baisse)
- Offre de réduction et bons d'achats : - 17% (tiens, ca re-baisse)
- Cadeaux : -2% (tiens, ca re-re-baisse)

Les informations que les clients sont prêts à donner en échange de ces avantages sont leur date de naissance, leurs loisirs, la fréquence de visite en magasin, ou encore les modes de paiement.
Mais comme vous pouvez le lire, ils sont moins nombreux chaque année à demander ce genre d'avantage.


Le deuxième effet Kiss cool

Les avantages clients les moins demandés :
- Invitation à des évènements (soirées, soldes privées) : +8% (tiens, ca monte)
- Services spécifiques (retouche, livraison, assurance) : +10% (tiens, ca re-monte)
- Informations et conseils : +12 %
- Offres partenaires : +19% (là, ca s'envole !)

Les informations que les internautes acceptent de donner sont cette fois beaucoup plus sensibles, et c'est là que se fait la surprise : Revenus, montant de l'épargne, zone de résidence, biens possédés ou activité.

Ce sont des données toujours taboues, mais qui progressent très fortement. Tous les sites qui savent en tirer parti pourront qualifier une base de données très pertinente, mais devront montrer patte blanche.

L'internaute n'est pas allergique à la récolte des données le concernant.
Toutefois, il est impératif qu'il puisse garder le contrôle et comprendre ce qui est fait de ces données.

Première action concrète: permettre à l'internaute de se désabonner des emailings ou de changer lui m-même la fréquence d'envoi quand bon lui semble. L'internaute qui souhaite passer d'une newsletter par semaine à une par mois sera toujours inscrit, et donc ne se désabonnera pas.

De plus, il sera plus sensible à chacun des envois.

S'il a le choix entre une newsletter par semaine ou rien et qu'il juge cette fréquence trop importante, il se désabonnera, ou pire, s'il est un peu flemmard, cliquera sur "ceci est du spam". Et cela dégradera votre réputation sur internet.


Le mot d'ordre est donc de laisser l'internaute interragir sur les communications qu'il recoit.

En effet, 56% des personnes interrogées ont continué à recevoir des e-mails alors qu'elles s'étaient désinscrites, et près de 6 consommateurs sur 10 déclarent que la réception d'e-mails non sollicités dégrade l'image qu'ils ont des marques ou enseignes expéditrices.

Aujourd'hui, en moyenne, 30% du chiffre d'affaire des e-commerçants provient directement de l'emailing. C'est donc une manne de ROI qu'il faut évidemment capter, mais un emailing mal réalisé, ou mal livré peut aussi être destructeur de valeur.

Prévoyez donc différentes fréquences d'envoi (entre vos clients et prospects) et analysez leur performance, pour adapter au mieux la fréquence d'envoi en fonction des retours concrets.

Soyez créatifs, think outside the box !




L'impact de la crise financière sur le web français

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rebond

Flashback : en Avril 2000, il y a huit ans : Les valeurs phares de l'internet s'effondrent en bourse
. Plus qu'un effondrement, il s'agissait d'un salutaire assainissement du marché.

Les start-up se développaient jusqu'alors parfois sans modèle économique viable. Les levées de fond étaient quasi quotidiennes, et le moindre site internet présentant un bon traffic était alors valorisé sans aucun lien avec la réalité économique.

Mais quel sera l'impact du resserrement du crédit et sur le ralentissement économique latent pour le web Français, en 2009 et dans les années à venir ?


Premièrement, le délai de rentabilité des start-up sera plus long. Ainsi les levées de fond se feront avec un tour de table supplémentaire. Les introductions en bourse seront moins nombreuses, ce qui poussera les investisseurs et autres business angels à y regarder de plus près avant d'investir dans de nouveaux poulains...

Une bonne chose, les vrais acteurs de l'internet avec un vrai business model avec un réel plan de développement (autre que de se revendre plus cher) seront aussi en position de procéder à des acquisitions.

Les entreprises se vendront, mais moins cher, et donc les fusions-acquisitions vont logiquement, à terme, s'accélérer. La rentabilité sera évidemment un critère clé pour lever des fonds, ainsi que la pertinence des managers en place.


En 2000, au plus fort de la crise, des leaders sont sortis de l'ombre, tels que Meetic ou Seloger.
Nous verrons alors certainement d'autres nouveaux acteurs de l'internet faire leur apparition, et peut-être de venir de futures références.


Dans tous les cas, l'activité de fidélisation devra être au coeur des stratégies du marketing internet.
L'emailing est un des remparts à la fuite des clients. C'est un rendez vous périodique entre l'audience d'un site et l'équipe marketing. Et une très bonne technique pour automatiser des ventes en cross-sell et ainsi augmenter le taux de conversion.

N'oubliez pas qu'acquérir un client coûte environ 7 fois plus cher qu'en fidéliser un. L'emailing reste un des investissements marketing les moins couteux et permet un retour sur investissemen rapide.

Ceux qui l'ont compris et pratiquent l'email marketing, avec des scenarios avancés, des relances comportementales, des offres personnalisées, sortiront gagnants de cette crise. Ou tout du moins plus que les autres. Leur clientèle sera plus stable, et leur trésorerie plus élevée.

Une trésorerie qui sera une arme pour investir, acquérir des start-ups ou tout simplement mieux résister à un repli de l'économie.

Quoique si le français cherche des moyens d'acheter moins cher, il se tournera vers ... internet. Et j'ai la très vague impression que la recherche du pouvoir d'achat est une valeur d'actualité. Cela sera peut être une bonne opportunité de rebond !


Et comme disait Nietzche, "Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort..."


Le TOP 15 des marques mondiales

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Les marques ont une valeur, et sont classées dans le "Best Global Brands" publié par Interbrand, en milliards de dollars.

Voici les grandes tendances de fond :

- Les valeurs bancaires financières s'écroulent, sans surprise comme Citi ou JP Morgan, qui subissent de plein fouet la crise financière actuelle.

- L'internet continue sa progression fulgurante. Google fait partie du TOP 10, une marque très jeune comparée à Coca-Cola, IBM ou Disney. Cela renforce encore l'idée que les nouvelles technologies sont en phase de maturité et Google est devenu incontournable dès que les navigateurs web se lancent d'un clic.

- Les marques qui se sont orientées vers le développement durable et l'écologie progressent fortement
. Ces valeurs contribuent à renforcer l'image et donc la valeur de la marque. Tels BP (!) ou Toyota avec sa Prius, qui reste dans la première partie du classement... La valeur de la marque Toyota est loin devant Mercedes et BMW.

Certes, la méthode de calcul, reprend plus de 40 critères, et vise aussi à savoir si un consommateur est enclin à acheter un article plus cher s'il est de telle marque. Mais c'est un bon indicateur sur le pouvoir de la marque auprès des consommateurs.

Une marque forte est gage de bonne adéquation entre les valeurs des consommateurs et celles véhiculées par une marque.

Ci dessous, le TOP 15...

TOP_15_des_marques


labrute : feu de paille ou feu sacré ?

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la_brute


Labrute : C'est quoi ?

C'est LE buzz du moment. C'est l'été, le travail est un peu moins actif pour tout le monde et le moindre phénomène sympa de l'internet prend une ampleur démesurée. Jetons y un oeil marketing.

C'est quoi labrute.fr ?
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit d'un site vous permettant de créer un combattant, en général en vous reliant à son maître. Les 3 combats quotidiens possibles, dont le déroulé est totalement aléatoire, vous font gagner de l'éxpérience et de nouvelles armes.

Vous défiez vos copains, vos collègues, et tout le monde se prend au jeu quand l'un d'eux gagne un loup ou un marteau, particulièrement efficace il est vrai.

Allez, je vous propose au passage de devenir mon élève sur la brute en cliquant ici : http://vicombat.labrute.fr

labrute

Là ou labrute devient intéressant, c'est avant tout lorsque l'on sait que la forte fréquentation du site vient de le faire rentrer dans le top 1000 des sites mondiaux en nombre de visiteurs.
C'est impressionnant et tout aussi inattendu.

Le point de vue Marketing

Sans faire de philosophie, j'aime bien soulever des questions pertinentes. Je ne peux m'empêcher de me demander si le site va survivre à la rentrée de septpembre et si le site existera toujours dans un an.
Rien n'est moins sûr, mais visiblement le phénomène s'amplifie.

Deuxièmement, compte tenu du fait qu'aucune publicité n'apparaît sur le site, le business model n'est donc pas la publicité en ligne.

Le business model de labrute.fr, selon moi, n'existe pas. Tout simplement parce qu'il s'agit d'un formidable vecteur de communication pour promouvoir les autres jeux de motion twin, la société éditrice basée à Bordeaux. Et pourquoi pas les faire collaborer à de plus gros projets avec de grands éditeurs.

Une mine d'or ?

Cela dit, si un email en opt'in avait été demandé au début de la création d'un personnage, il y aurait dix fois moins de joueurs qu'aujourd'hui. Mais Motion Twin serait assis sur une mine d'or tant l'audience et les adresses sont aujourd'hui le trésor de guerre de beaucoup de monde. Quand certains dépensent des milliers d'euros par mois pour générer du traffic sur leur site, on se dit qu'ils auraient pû en profiter...

Je pense même qu'il ne s'agit que d'un heureux concours de circonstances. Si tel est le cas, c'est une formidable aventure car ce jeu a un impact phénoménal.
S'il s'agit d'un coup marketing pour mettre en avant la société éditrice Motion Twin, on touche au pur génie.

Dans tous les cas, c'est complètement addictif et très réussi.

Bravo à toute l'équipe de Motion Twin. ;o)
Et un peu de courage, venez vous battre ;o) En cliquant ici


Quand Renault joue avec la nourriture

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Il est reconnu que plus une campagne est originale et décalée, plus elle retient l'attention.

Renault se targue d'avoir des voitures certifiées Euro NCAP 5 étoiles, est ça c'est bien. Cela dit l'image des voitures Françaises n'est pas pour autant associée au luxe.

Il n'y à qu'à se rappeler le succès très mitigé des Renault Vel Satis ou Avantime pour s'en convaincre.
Comment faire comprendre aux Anglais, aux Allemands et au monde entier que les voitures de chez nous valent bien les leurs ?

La réponse est peut être dans ce spot, qui a au moins le mérite d'aller droit au but.
Plutôt que de véhiculer l'idée avec des couleurs habituelles "Noir et Diamant", on va franchement dans l'absurde, et pour notre plus grand plaisir.

C'est certes complètement débile, mais diablement efficace.

N'oubliez pas : la désinvolture n'est jamais de l'insolence...


PUB RENAULT - CRASH TEST SAUCISSE
Vidéo envoyée par renault


AdTech : mon interview sur TiviPro

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Le salon Ad:Tech a été l'occasion de rencontrer des professionnels du web de tous horizons. Certes, cette édition a fait la part belle aux plateformes d'affiliation et aux agences de référencement.

Preuve que les acteurs du e-commerce sont loin d'avoir atteint leur vitesse de croisière. On a beaucoup parlé de google, de liens sponsorisés, de référencement et d'affiliation dans les allées.

Ce qui a eu un effet bénéfique : étant le seul acteur de l'email marketing présent, notre visibilité en a profité. Ce fût l'occasion d'une interview avec les équipes de Tivipro au sujet des nouveautés du marché de l'Emailing.


Les impératifs de la mesure du ROI en multicanal

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processus_de_decision

Postulat de départ

Un internaute lambda veut acheter une télé à écran plat sur le web. Il surfe sur des sites de tests produits (clubic), regarde des comparatifs, regarde parfois l'avis de pros sur des blogs, passe par un comparateur de prix (Kelkoo), va sur des sites leaders comparer les offres (Pixmania, Darty), et enfin prend sa décision d'acheter sur un site.

Au moment de l'achat final, il recherche parfois un coupon de réduction valable sur le site retenu . Enfin, pour valider son offre, il passe par google, et par flemmardise tape le nom du site puis clique sur le premier lien qui apparaît, parfois un lien sponsorisé.


Le piège !

Le site enregistre comme seule origine de la transaction la recherche de son nom dans les liens sponsorisés de Google (Last Click). Et donc il met le paquet sur ces liens qui n'y sont presque pour rien dans le processus d'achat.

Il ne faut pas négliger trois phases basiques du processus d'achat (il en existe d'autres sur des produits tels que le luxe.)

  • Sensibilisation
  • Connaissance
  • Décision


Quelles sont les questions à se poser ?

Comment mesurer alors l'origine de la transaction ? Qui a participé à l'achat et qui a été efficace ou non parmi tous ces canaux ? Peut on mesurer le ROI de chacune des expositions de la marque à l'internaute ?
C'est un des enjeux majeurs du marketing internet que de maîtriser ces éléments.

Exemple concret mixant plusieurs médias :
La pub télévisée voyages-sncf a considérablement boosté les requêtes sur le site, et donc les ventes.
Il est primordial de mesurer le roi en surveillant l'impact de la diffusion de la publicité télé avec les connexions sur le site.
Bref, comment mesurer le ROI multicanal ?


Solution
:

L'exposition à la marque est multicanale (Bandeaux, emailing, liens sponsorisés, comparateurs de coûts...). Pour maîtriser son ROI en multicanal web, il faut avant tout mesurer la performance de chaque média.

Le marketing est un peu comme un iceberg. Les médias aujourd'hui mesurés sont la face visible, alors que les médias non mesurés sont la face cachée, beaucoup plus importante. La stratégie consiste donc à mesurer la pertinence d'un média dans l'acte d'achat.

Concrètement, mesurer à l'aide de webanalytics le nombre de fois qu'un bandeau a été vu, ou qu'un comparateur a été sollicité, sur 100 ventes, même si cette action n'a pas été la dernière avant l'achat.

Si 50% des acheteurs de la semaine ont ouvert leur newsletter hebdomadaire, il est alors pertinent de déterminer que la lecture d'une newsletter est un facteur déterminant dans le processus d'achat. Et conséquence : gérer les budgets marketing avec plus de finesse.

Un sujet traité de marnière très intéressante lors d'une conférence du salon Ad:Tech Paris par plusieurs acteurs majeurs et très pertinents.

A terme, le marketing doit être capable de connaître et piloter l'efficacité de ses actions au niveau de la sensibilisation, de la connaissance, et de la décision découlant sur un acte d'achat.

La parabole du jour :
Je ne suis certes pas très branché football, mais celle ci est parlante:
Si tous les buts sont inscrits par des attaquants, le premier mauvais réflexe marketing sera de créer une équipe composée uniquement d'attaquants. Or l'équipe entière aura participé à l'effort concrétisé par un seul homme. Reste à mesurer l'impact de chacun sur les résultats en comparant l'impact de sa présence aux différents matchs sur une année.

Toutes les remarques sont les bienvenues !



Quand le CAPTCHA se fait pirater

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Captcha

Les spammeurs qui utilisent des services d'emailing gratuits comme Gmail se heurtaient jus'qu'à présent à une barrière : le CAPTCHA.

KESAKO ?

Vous avez déjà eu à créer un compte email ou un compte chez un e-commercant en ayant à recopier un texte sous forme d'image déformée. C'est un captcha. Fichier image + déformé = impossibilité de créer des comptes en rafale avec des robots. (exemple avec "SMWM" ci dessus).

Il est vrai que faire créer des milliers de comptes emails différents pour bombarder de spam les messageries est une technique qui peut se comprendre, car on se fond dans la masse et les adresses sont moins suspectes par les FAI. Ou du moins cela prend plus de temps de les blacklister.

Jusqu'à présent !

Ainsi, en l'espace d'un mois, le spam en provenance d'adresses Gmail aurait tout simplement doublé. La part représentée par les spam liés à une adresse @gmail.com serait ainsi passée de 1,3 à 2,6% en février. Cette nouvelle prouve que les spammeurs trouvent de nouvelles parades pour contourner la technologie « CAPTCHA ».

Selon Websense, deux méthodes sont désormais employées pour contourner le CAPTCHA et elles seraient efficaces dans seulement 20% des cas. Toutefois, les tentatives seraient renouvelées très souvent. Environ 4,2% du spam total proviendrait d'adresses email liées à un prestataire gratuit. Les boîtes email Yahoo représenteraient 88,7% des cas de spam liés à un service d'emails gratuit.

A toute chose malheur est bon

Encore du travail en perspective pour nous du côté d'Emailvision pour aider les marketeurs à bien livrer leurs emails. Il est clair que nous nous dirigeons tout droit vers une période de renforcement des filtres anti-spam et une plus grande austérité des FAI.

N'hésitez pas à me contacter pour en discuter.


La loi de Pareto, le spam et Goodmail

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LA LOI DE PARETO ET LE SPAM

Tous les acteurs du marketing ou presque connaissent la Loi de Pareto, communément appelée la loi des 80-20. Cet économiste Italien a mis en évidence que 80% des richesses sont détenues par 20% des personnes économiques.

Elle est applicable à beaucoup de domaines :
Chiffre d'affaires : 20% des clients réalisent 80% du CA (du moins dans les modèles BtoB)
Satisfaction : 20% des clients génèrent 80% des plaintes
Gestion de projet : 80 % de réalisation nécessitent 20 % de l'effort. (Descartes disait "Le diable est dans les détails")

Au niveau du spam, 80% du trafic mondial d'emails est du spam. On comprend mieux les problématiques des fournisseurs d'accès à internet (FAI) et leur tendance à livrer les emails routés par des solutions internes en boite spam.

Pour que votre email parte et arrive immédiatement à destination à l'autre bout du monde, cela représente un investissement colossal pour ces FAI. (Infrastructure, bande passante, filtres antispam mis à jour, sans compter l'analyse anti-virus...

Du coup les 20% restants qui sont les emails sollicités font une véritable course d'obstacles pour arriver en boite de réception. Les professionnels de l'emailing ont le vent en poupe car visiblement le trafic mondial de spam n'est pas vraiment en train de faiblir. La part en pourcentage des spam dans le trafic mondial d'emails prend un point de plus chaque année.

Certains FAI ont donc mis en place une certification garantissant 100% de livraison en boite de réception, plus l'activation automatique des liens et l'affichage par défaut des images.

En france, Yahoo et AOL sont concernés via le programme "Goodmail".


LA CERTIFICATION GOODMAIL

Logo_goodmail

Pour faire partie du programme goodmail, livrer à 100% en boite de réception, il faut bien évidemment respecter certaines procédures. J'en parlerai plus en détail dans un prochain billet.

Bonne nouvelle : Emailvision propose à ses clients le programme Goodmail à partir de février 2008.
Autre bonne nouvelle : c'est gratuit pour tous les premiers clients de 2008.



Le viral qui enseigne l'esquive de prunes !

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Tous ceux qui ont déjà eu la désagréable aventure de se prendre une "prune" vont être particulièrement sensibles à cette opération de marketing viral !



       


Selon mon expérience, et au vu du nombre de fois où je me gare hors de Paris, il est pratiquement impossible de payer son stationnement de manière tout à fait régulière. En effet ma carte de stationnement pour Paris ne marche que pour ... Paris. Partout ailleurs, c'est la loi des pièces ou cartes valables uniquement dans une seule ville (et j'en passe)... Mais heureusement que Josiane est là !


L'annonceur est Monéo. Vous connaissez l'entreprise qui procure un mode de paiement, un peu comme un porte monnaie électronique que vous utilisez avec votre carte bleue (pour de petites sommes). L'utilisation ad hoc de Monéo permet donc d'éviter les prunes en faisant une offrande au dieu horodateur.

Josiane, alias Josie, est une contractuelle qui fait beaucoup trop de zèle et qui empêche ses jeunes collègues de faire du chiffre. Pour cela elle vous donne ses bons conseils en vidéo avec mini questionnaire à l'appui. Le ton est décalé et selon moi très bien adapté pour un sujet un peu délicat.


 


De plus le site joue à fond la carte de la pédagogie car le quizz vous apprend beaucoup sur le produit Monéo rien que par le fait d'y participer. Heureusement que le ton décalé est là car l'exercice est périlleux.


Le site propose aussi un mini jeu et des conseils sur l'utilisation de Monéo.
Le site de l'opération : www.evitezlesprunes.com




Nota Bene
A ces irrespectueux qui se garent n'importe comment, un coup sur le trottoir, un coup sur des passages piétons, je dédicace cette autre campagne dans l'air du temps : Une campagne de street marketing pour Jeep signée bates Y&R. Il est vrai que les 4x4 déambulent plus souvent sur les pavés parisiens que dans la boue des campagnes. Autant en jouer !   

                                jeep_stationnement