Mythes et réalités du e-commerce

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Combien d'entre vous ont déjà eu en tête l'idée de lancer un site internet et d'en vivre ? Beaucoup ! Je dirais même trop. Tous les entrepreneurs du web qui se sont lancés dans l'aventure le savent...

De nombreux dangers guettent les e-commercants en herbe, et même si on ne leur coupe pas la tête dans des gerbes d'éclairs, ca se passe un peu comme dans Highlander, "à la fin, un seul survivra".


La vente online ne s'improvise pas. Il existe certaines règles, pour créer un site internet, pour en faire son entreprise, son bébé, son projet, cela suppose.

- Du temps, beaucoup de temps
- Des investissements. (Le référencement payant via Google est quasi-incontournable pour se développer rapidement, et cela se transforme vite en facture de 4 à 5 chiffres tous les mois...)
- Des compétences (Management, gestion, marketing, logistique, outils internet.)
- Un business model solide.

Comme le disent les business angels :
- Soyez toujours très pessimistes dans vos prévisions de ventes ou de résultats. (Divisez par deux les prévisions de vente)
- Triplez les investissements nécéssaires et les frais de fonctionnement récurrents (Êtes vous toujours rentable ?)
- Prévoyez au moins le double, voire le triple, du temps nécéssaire pour atteindre vos objectifs.

Si le business model résiste à ce traitement de choc, qui devient vite la réalité, alors le projet est réel et viable. Si ce n'est pas le cas, cela veut dire que l'aventure sera certainement très belle, mais que les risques sont importants et que tout se paye en temps et en énergie. (Et aussi en euros)

Pour illustrer ces propos, une image vaut mille mots. Alors profitez et ammusez vous bien !
Merci à Stéphan Nadelman qui m'a fourni l'URL de ce slide... ;o)

Mythes et realites du e-commerce

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L'actu en patates !

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En ce moment, l'actualité traite de crises, d'objectifs qui ne seront pas atteints pour presque tous les pans de l'économie. Rien de très réjouissant, sauf en ce mercredi 29 octobre, où la bourse prend 6% après avoir perdu autant les deux derniers jours.

La crise et l'actualité morose, ça peut être fun, non ?
Il existe un blog qui vous permettra de voir l'actualité d'un oeil objectif, mais toujours impertinent.

Chaque semaine, c'est un plaisir de se rendre sur http://vidberg.blog.lemonde.frvidberg.blog.lemonde.fr pour y découvrir l'actualité en se marrant franchement. Personnellement, j'adore !

Le blog de l'auteur, Martin Vidberg, est disponible à cet adresse : http://martinvidberg.commartinvidberg.com/blog. Vous y trouverez toutes les planches sur lesquelles il travaille en ce moment.



La crise financière patatisée
:


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La haute définition et le plan anti-piratage sur internet patatisés :




haute_def_blog


Après tout, il faut toujours garder le moral et aller de l'avant même quand les temps sont durs. Alors autant le faire avec un peu de fun ;o)


La FNAC fait façe à la crise en mode 2.0

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Inventer le vendeur virtuel idéal.
C'est avec cette idée que la FNAC a présenté ce matin en conférence de presse (merci BFM) toute une série de nouveautés visant à rendre le site web du groupe plus performant. Les intervenants
étaient Christophe Cuvillier, PDG du groupe, Fabien Sfez, Directeur général et Xavier Flamand, Directeur général de Fnac.com.

Pour tous ceux qui vendent en ligne et avec des magasins, sachez que le CA généré par fnac.com, lancé il y a presque 10 ans, équivaut au CA réalisé par huit magasins.

En temps de crise, il faut être réactif, et savoir tirer parti de ses ressources.


La FNAC change de ton avec sa branche musique

L'industrie de la musique est en crise, tout le monde en est conscient, et du coup les vendeurs du rayon "Musique" vont être formés à un autre univers culturel en plein boom, lui : les Jeux Vidéos.
La FNAC a décidé de mettre les bouchées double sur le filon du jeu vidéo et a acquis
Splitgames Network, qui compterait près de 300 000 membres, pour créer une communauté. Un autre phénomène que la FNAC entend bien exploiter.

Toujours sur le sujet de la musique,
le service FnacmusicFnacmusic est désormais directement accessible via Fnac.com, et permet d’écouter des morceaux, d’acheter le CD, de télécharger un album à partir de sa fiche. Le taux de conversion devrait logiquement s'améliorer.


L'univers du conseil est aussi mis à l'honneur dans cette nouvelle organisation :

- Accès à des vendeurs par téléphone, formés par catégories de produits
- Consultation des avis des vendeurs magasins directement sur le site internet
- Aide au choix en ligne en fonction de différents critères (Budget, fonctionnalités souhaitées, emplacement ou compatibilité avec d'autres produits...)
- Le
« coup de cœur des vendeurs » sera précisé sur le site internet, ce qui est toujours un exercice délicat. La frontière est souvent mince entre un réel avantage produit et une incitation commerciale dirigée.
-
Le moteur de recherche se veut aussi plus pertinent en prenant en compte plus de critères qu'auparavant afin d'affiner les résultats.
- Les produits à faible valeur ajoutée (baladeurs MP3...) sont désormais en libre utilisation par les visiteurs. Je reviendrai d'ailleurs sur ce point en détail dans mon analyse perso....


Enfin, fidélisation oblige, la FNAC lance MyFnac !


Le principe de MyFnac : renseigner ses centres d'intérêts pour avoir automatiquement des offres produits et services personnalisés.
MyFnac garde en mémoire l’historique des achats et personnalise les offres en fonction du profil client.
Le but est donc non seulement de qualifier au maximum le profil des internautes avec des critères déclaratifs sur ses intentions d'achat mais aussi de maximiser le taux de transformation. (Fréquence d'achat et panier moyen).


Mon avis :

FNAC.COM fait un bon vieux "Back to basics" avec cette nouvelle organisation, en revenant au conseil personnalisé et en insistant sur la valeur ajoutée de son personnel. Sachant que les produits high-tech sont des produits à faible marge, et que ce secteur est très fortement concurrentiel, la FNAC devait se doter d'un outil différenciant. C'est chose faite.

La libre manipulation de certains produits... J'insiste un peu sur ce point, mais il est vrai que lorsque j'ai acheté mon dernier appareil photo reflex, il a fallu insister auprès du vendeur de la FNAC, qui sort un à un les articles sous vitrine protégée, ce qui rend très difficile les comparatifs en "live".
Chez Plantet Saturn, j'ai été ravi de manipuler des reflex en libre service et le vendeur était un photographe très compétent puisque semi-professionnelsemi-professionnel et auteur d'un blog sur la photo. Surprenant quand on connaît leur positionnement "Radin Malin". J'ai finalement acheté à la Fnac mon appareil pour une question de garantie (et offre adhérent), mais les internautes font souvent l'inverse. (Visite en magasin pour les conseils, achat en ligne pour les prix)


Fnac.com se rapproche donc de ses utilisateurs, s'intéresse à ses critères et intentions d'achat, aux critères de ceux-ci, et aux centres d'intérêts des internautes. Rendez vous dans quelques mois pour mesurer l'impact sur les ventes en ligne et faire un ...comparatif. ;o)





La fidélité client versus Big Brother marketing

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Microscope

Tout le monde le sait, vous êtes épié, scruté, et le moindre de vos gestes sur un site internet va être entré dans une base de données qui vous identifiera, vous segmentera et vous étiquettera.

Les consommateurs vont-ils céder à la paranoïa et tous partir élever des chèvres dans le Larzac, loin de la société de consommation ?

Pas si sûr.


En effet, les internautes sont 82,1% à déplorer le manque de transparence quant à l'utilisation des données récoltées les concernant. Ca, c'est le premier effet Kiss-cool.


Le top 3 des avantages-clients demandés par les internautes :
- Chèque fidélité : -4% (Tiens, ca baisse)
- Offre de réduction et bons d'achats : - 17% (tiens, ca re-baisse)
- Cadeaux : -2% (tiens, ca re-re-baisse)

Les informations que les clients sont prêts à donner en échange de ces avantages sont leur date de naissance, leurs loisirs, la fréquence de visite en magasin, ou encore les modes de paiement.
Mais comme vous pouvez le lire, ils sont moins nombreux chaque année à demander ce genre d'avantage.


Le deuxième effet Kiss cool

Les avantages clients les moins demandés :
- Invitation à des évènements (soirées, soldes privées) : +8% (tiens, ca monte)
- Services spécifiques (retouche, livraison, assurance) : +10% (tiens, ca re-monte)
- Informations et conseils : +12 %
- Offres partenaires : +19% (là, ca s'envole !)

Les informations que les internautes acceptent de donner sont cette fois beaucoup plus sensibles, et c'est là que se fait la surprise : Revenus, montant de l'épargne, zone de résidence, biens possédés ou activité.

Ce sont des données toujours taboues, mais qui progressent très fortement. Tous les sites qui savent en tirer parti pourront qualifier une base de données très pertinente, mais devront montrer patte blanche.

L'internaute n'est pas allergique à la récolte des données le concernant.
Toutefois, il est impératif qu'il puisse garder le contrôle et comprendre ce qui est fait de ces données.

Première action concrète: permettre à l'internaute de se désabonner des emailings ou de changer lui m-même la fréquence d'envoi quand bon lui semble. L'internaute qui souhaite passer d'une newsletter par semaine à une par mois sera toujours inscrit, et donc ne se désabonnera pas.

De plus, il sera plus sensible à chacun des envois.

S'il a le choix entre une newsletter par semaine ou rien et qu'il juge cette fréquence trop importante, il se désabonnera, ou pire, s'il est un peu flemmard, cliquera sur "ceci est du spam". Et cela dégradera votre réputation sur internet.


Le mot d'ordre est donc de laisser l'internaute interragir sur les communications qu'il recoit.

En effet, 56% des personnes interrogées ont continué à recevoir des e-mails alors qu'elles s'étaient désinscrites, et près de 6 consommateurs sur 10 déclarent que la réception d'e-mails non sollicités dégrade l'image qu'ils ont des marques ou enseignes expéditrices.

Aujourd'hui, en moyenne, 30% du chiffre d'affaire des e-commerçants provient directement de l'emailing. C'est donc une manne de ROI qu'il faut évidemment capter, mais un emailing mal réalisé, ou mal livré peut aussi être destructeur de valeur.

Prévoyez donc différentes fréquences d'envoi (entre vos clients et prospects) et analysez leur performance, pour adapter au mieux la fréquence d'envoi en fonction des retours concrets.

Soyez créatifs, think outside the box !




L'impact de la crise financière sur le web français

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rebond

Flashback : en Avril 2000, il y a huit ans : Les valeurs phares de l'internet s'effondrent en bourse
. Plus qu'un effondrement, il s'agissait d'un salutaire assainissement du marché.

Les start-up se développaient jusqu'alors parfois sans modèle économique viable. Les levées de fond étaient quasi quotidiennes, et le moindre site internet présentant un bon traffic était alors valorisé sans aucun lien avec la réalité économique.

Mais quel sera l'impact du resserrement du crédit et sur le ralentissement économique latent pour le web Français, en 2009 et dans les années à venir ?


Premièrement, le délai de rentabilité des start-up sera plus long. Ainsi les levées de fond se feront avec un tour de table supplémentaire. Les introductions en bourse seront moins nombreuses, ce qui poussera les investisseurs et autres business angels à y regarder de plus près avant d'investir dans de nouveaux poulains...

Une bonne chose, les vrais acteurs de l'internet avec un vrai business model avec un réel plan de développement (autre que de se revendre plus cher) seront aussi en position de procéder à des acquisitions.

Les entreprises se vendront, mais moins cher, et donc les fusions-acquisitions vont logiquement, à terme, s'accélérer. La rentabilité sera évidemment un critère clé pour lever des fonds, ainsi que la pertinence des managers en place.


En 2000, au plus fort de la crise, des leaders sont sortis de l'ombre, tels que Meetic ou Seloger.
Nous verrons alors certainement d'autres nouveaux acteurs de l'internet faire leur apparition, et peut-être de venir de futures références.


Dans tous les cas, l'activité de fidélisation devra être au coeur des stratégies du marketing internet.
L'emailing est un des remparts à la fuite des clients. C'est un rendez vous périodique entre l'audience d'un site et l'équipe marketing. Et une très bonne technique pour automatiser des ventes en cross-sell et ainsi augmenter le taux de conversion.

N'oubliez pas qu'acquérir un client coûte environ 7 fois plus cher qu'en fidéliser un. L'emailing reste un des investissements marketing les moins couteux et permet un retour sur investissemen rapide.

Ceux qui l'ont compris et pratiquent l'email marketing, avec des scenarios avancés, des relances comportementales, des offres personnalisées, sortiront gagnants de cette crise. Ou tout du moins plus que les autres. Leur clientèle sera plus stable, et leur trésorerie plus élevée.

Une trésorerie qui sera une arme pour investir, acquérir des start-ups ou tout simplement mieux résister à un repli de l'économie.

Quoique si le français cherche des moyens d'acheter moins cher, il se tournera vers ... internet. Et j'ai la très vague impression que la recherche du pouvoir d'achat est une valeur d'actualité. Cela sera peut être une bonne opportunité de rebond !


Et comme disait Nietzche, "Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort..."


Le TOP 15 des marques mondiales

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Les marques ont une valeur, et sont classées dans le "Best Global Brands" publié par Interbrand, en milliards de dollars.

Voici les grandes tendances de fond :

- Les valeurs bancaires financières s'écroulent, sans surprise comme Citi ou JP Morgan, qui subissent de plein fouet la crise financière actuelle.

- L'internet continue sa progression fulgurante. Google fait partie du TOP 10, une marque très jeune comparée à Coca-Cola, IBM ou Disney. Cela renforce encore l'idée que les nouvelles technologies sont en phase de maturité et Google est devenu incontournable dès que les navigateurs web se lancent d'un clic.

- Les marques qui se sont orientées vers le développement durable et l'écologie progressent fortement
. Ces valeurs contribuent à renforcer l'image et donc la valeur de la marque. Tels BP (!) ou Toyota avec sa Prius, qui reste dans la première partie du classement... La valeur de la marque Toyota est loin devant Mercedes et BMW.

Certes, la méthode de calcul, reprend plus de 40 critères, et vise aussi à savoir si un consommateur est enclin à acheter un article plus cher s'il est de telle marque. Mais c'est un bon indicateur sur le pouvoir de la marque auprès des consommateurs.

Une marque forte est gage de bonne adéquation entre les valeurs des consommateurs et celles véhiculées par une marque.

Ci dessous, le TOP 15...

TOP_15_des_marques