Désir d'avenir et le 3e effet "Kis Cool" inattendu

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Suite aux très nombreux articles qui fleurissent sur la toile concernant le site de Ségolène, Désir D'avenir je voudrais vous éclairer sur les risques actuels encourus par les politiques qui communiquent parfois à la va-vite.

Alors que chaque téléphone cache une caméra en puissance, il est prudent de ne pas donner poser des mines son propre terrain.

Voici les 3 effets Kiss Cool :

Phase 1 : Le site de S. Royal est mis en ligne et suscite soit des critiques soit une franche rigolade.
Pour une analyse complète et pertinente sur Neteco.com : cliquez ici

Je vous donne d'ailleurs une première analyse dans mon post précédent. Aïe, ca pique les yeux.

desir_d_avenir


Phase 2 : Ségolène Royal assume et revendique dans un discours filmé son choix.
Là où la pauvre semble creuser sa tombe toute seule (sauf si on lui a soufflé le discours mais le je paierai cher pour savoir qui) c'est qu'elle justifie son choix par le fait de ne pas aimer "un site avec des traits, comme ça..." Tout en fustigeant les agences et les graphistes ou ergonomes, qui font parti du Lobby de l'internet. (je cite).



Un peu limite comme justification pour un site sans balise Title ou en flash alors que rien n'est dynamique, et je ne parle pas de la vidéo qui n'est pas diffusable sur d'autres sites, dur dur pour un média participatif... D'ailleurs il n'en a que le nom, car le fond change d'image de fond (sic) selon le choix des régions, c'est tout.

C'est un peu comme annoncer aux électeurs qu'ils auront le choix de la plante verte dans son bureau et que donc ils participent à la vie politique.

Phase 3 : Creuse, creuse, tu trouveras du pétrole...

Défendre son site coûte que coûte sans assumer un plantage qui serait pardonnable, c'est osé.
Défendre des erreurs en caricaturant les "sites avec des traits comme ça", c'est encore plus osé.

On aura compris, elle n'aime pas les cadres et les blocs, et elle le fait savoir.
Mais quand on est filmé et que cela circule sur la toile, on évite au possible de produire une nouvelle version comme cela :

desir_d_avenir_cadres

Eh oui, "des traits comme ça", des traits partout, des cadres simples mais au moins ils ne piquent pas les yeux. Jouissif au possible. Une contradiction parfaite en quelques jours : cela montre bien l'impact que peut avoir le moindre discours à l'heure où chaque militant chaque journaliste, peut capter un discours à tout moment.

Bon, si elle doit à nouveau défendre son nouveau site justement plein de traits, je voudrais voir comment.

Ah j'allais oublier le plus drôle : un GROS BOUTON, là, en haut à droite "Venez avec nous CLIQUEZ ICI".
Je vous le donne en mile : il n'y a pas de lien derrière, c'est une image intégrée au bandeau.

Creuse, creuse...


Desir d'avenir où quand un Flop devient star du net

Posted by Vincent Morin | Posted in , , , |

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Ça devait arriver.

Suite à la parution du nouveau site de Ségolène Royal "Désir D'avenir", il y a eu beaucoup de bruit sur le net.
Beaucoup de bloggeurs, d'agences, de responsables internet réagissent gentiment pour donner leur point de vue.

Ce site est vu comme amateur, dépassé, voire digne des années 90 (Oh my god).
Certaines erreurs fondamentales peuvent laisser pantois comme la possibilité "d'imprimer cette page", ce que personne ne fait ou presque sur un site politique, d'autant que l'intéressée se veut branchée écolo. Pour le coup, c'est raté.


"Effet papillon" comme dirait Bénabar : l'information a circulé : le site a coûté 41.860 euros d'après l'Express, et la facture émane d'une entreprise tenue par le compagnon de Ségolène Royal.

Parmi les erreurs de communication politiques, celle ci en est une belle. Et depuis les commentaires sur tous les sites s'enchainent, fustigeant l'inadéquation entre le prix du site et ce qui a été produit.

Il est clair qu'une bonne agence web, pour 41.860 euros, sait produire des choses de bonne qualité. Quand je suis personnellement tombé sur le site pour me faire mon idée, j'ai cliqué "back" en me disant que je m'étais planté de résultat Google. Mais non...


Deuxième Effet Kiss Cool : le temps des parodies.

C'est la mode en ce moment, quand on tombe sur un phénomène web amusant, on fait une parodie et le buzz s'amplifie.

Parmi les grandes créations artistiques diverses :
Désir de fail, désir d'endives, et même un désir d'avenir generator pour faire sa propre versionproduits dérivés tentant de surfer sur la vague.
ont vu le jour sur la toile. Ce générateur vous permettra de participer à un concours de la plus belle parodie. Fleurit même une boutique de


And the Winner is

Mais le plus fort est un bon vieux détournement imaginé sur une scène phare du film "La Chute".
Enormissime et déjà culte. Bon il y a un peu de jargon et le discours est, disons, fleuri, mais tous ceux qui touchent un peu au web vont se bidonner joyeusement.


Le côté positif de tout cela :

On parle de Ségo à toutes les sauces, le Buzz fait cartonner l'audience du site et on peut même se demander si cela ne fait pas partie d'une stratégie, orchestrée pour attirer un flux de visiteurs avant de mettre une version plus pertinente en ligne. Mais c'est certainement le seul point positif dans un océan de critiques.

Le(s) côté(s) négatif(s) :

No Comment. Hormis l'intéressée, je ne trouve pas beaucoup de soutiens sur la toile à ce qui a été pondu pour 41.860 euros. Ségo pourra toujours essayer de diffuser son message, pas sûr qu'il parviennent au visiteur sans qu'il fasse une crise d'épilepsie en arrivant sur la homepage aux couleurs criardes. Dégradation de l'image, discours décrédibilisé, dilution du message initial... Ça coûte cher une boulette sur le web.


Comme dit le proverbe à propos: l'enfer est pavée de bonnes intentions.


Quand le web 2.0 vous colle une mauvaise réputation de radin

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lance_pierre

Vous êtes expérimenté, diplômé et cherchez un job sous-payé ?

Alors vous avez intérêt à faire un tour sur le profil twitter de JobDeCrevard

Cela aurait pu être une super opération de teasing en 2.0 orchestrée par un site de recrutement en ligne, mais c'est en fait simplement la concrétisation du délire d'un cadre à l'écoute du marché et anonyme.


Son profil Twitter : "JobDeCrevard"
Amusé de voir des annonces d'emplois qualifiés sous-payées, cet internaute et cadre a fini par les référencer sur son profil. Comme tout phénomène 2.0, il sollicite la participation des autres internautes : vous envoyez les annonces que vous repérez par email sur sur les sites de recrutement à
jobdecrevard@gmail.com et vous lui transférez pour qu'il les diffuse sur Twitter.

Quelles annonces lui envoyer ?
Un bon exemple dans une chaine de magasins culturels: Poste de manager type école de commerce, chargé de recruter 8 à 15 personnes pour son service avec des notions de logistique et de recrutement. Salaire : 24 K€. (Arg...Ça fait 1580 € net environ pour les novices des packages).

Et là je pense que le candidat sorti de l'école de commerce, a qui on a flatté l'égo pendant toutes ses études, il en prend un coup.

La crise financière a redéfini le rapport de force entre les candidats et les recruteurs, qui en profitent ainsi pour acquérir des profils qualifiés au dessous de leur valeur réelle.

Mais le plus intéressant est que le web 2.0, en diffusant ces annonces connotées "radines" renverse un peu la vapeur en flagellant sur la place publique les sociétés indélicates.
En BtoB, cela passe encore, mais quand il s'agit d'une chaine de magasins grand public, cela peut largement suffire à dissuader les clients de venir dépenser dans ces magasins.