Les liens sponsorisés et le marché de la publicité en ligne : état des lieux en 2009

Posted by Vincent Morin | Posted in , , |



Tous ceux qui investissent sur internet le savent, les liens sponsorisés sont une manne de nouveaux clients. C'est souvent le premier poste de dépense, loin devant les autres. J'ai déjà traité de l'intérêt d'un outil de web analytics pour optimiser ses budgets comme ici, mais voyons en détail le phénomène. (Etude cabinet percepta sur Les Echos)


Pour les novices, s'il y en a sur ce blog, les liens sponsorisés permettent aux annonceurs d'apparaître aux côtés des réponses dans le cadre d'une recherche sur Internet. (Encadrés en rouge dans mon exemple)




La part des liens sponsorisés dansa la publicité en ligne en 2009

En 2009, les liens sponsos (pour les intimes) ont représenté 34,2% des investissements publicitaires sur Internet. Et cette part de marché est en croissance. Ce support est largement dominé par Google en France, du haut de ses 95% de part de marché.

C'est un peu moins vrai aux US, où Bing de Microsoft réussi à prendre jusque 15% des investissements. (Non sans mal.)



Et les bannières ? Ca marche toujours ?

La part des investissements sur les bannières est deux fois moindre, de l'ordre de 17%. C'est un marché en déclin, mais qu'il ne faut cependant pas ignorer dans un plan marketing web. 
Le premier annonceur en France sur le support des bannières en 2009 est pagesjaunes.

En 2003, (une éternité en marketing internet) les liens sponsorisés ne représentaient que 8 % des investissements contre 34,5% pour les bannières. Tous ceux qui arrivent sur le marché du web aujourd'hui doivent trouver ces chiffres fous. Mais c'était il y a déja 7 ans.


La taille du secteur 

Selon ce même cabinet, la publicité en ligne en France a générée 2,5 milliards d'euros en 2009:

- 880 millions via les liens sponsorisés (+ 10 % sur un an)
- 455 millions pour les bannières (- 6 %)
- 470 millions pour les annuaires en ligne (+ 8 %)
- 345 millions pour les petites annonces sur Internet (- 5%).


Les bannières, c'est mort ?
Personnellement, je pense que non. Il ne faut pas oublier qu'en début 2010 Facebook est devenu le premier support publicitaire en ligne en France. Sa diffusion et la qualité des bases récupérées intéressent de très nombreux annonceurs. (Voir cet article).

L'année prochaine je ne serai pas surpris d'une remontée du secteur des bannières, merci Facebook.
Dans 7 ans, on parlera certainement un peu plus de l'iPhone, de Twitter et de Facebook qui se seront installés sur le marché publicitaire. Twitter est par ailleurs en train de lancer sa propre plateforme de pub.


Les budgets marketing n'étant pas extensibles à l'infini (dommage), les parts de marché seront redistribuées et donc la domination aussi.


Bien malin qui pourra prédire l'avenir...

Comments (2)

Tu enterres peut être un peu vite les banners qui profitent déjà de technos de ciblage accrues (comportemental, profiling et même retargeting) pour offrir demain à l'annonceur une plus grande maîtrise sur les profil des prospets et donc des clients conquis...car google, un fois atteint un certain seuil en volume de conquête, apparaît vite comme un tuyau géant certes mais un peu aveugle....je parie donc sur un nouvel essor du display dans les années à venir.

Je suis aussi de ton avis Xavier.

Le re-targetting n'existait même pas il y a trois ans et je parie que d'autres technos vont apparaître dans les années qui viennent.

Le marché de l'acquisition massive va peut être aussi s'essouffler pour une plus grande place à la fidélisation et au ciblage.